L’objectif de ce workshop était de nous (étudiants) proposer une première approche de l’urbanisme. La problématique de l’urbain était abordée à partir d’une thématique forte: la densité au sein de la métropole. Nous avons dû, en groupe de six, réaliser un quartier métropolitain en portant une attention particulière sur les relations entre public et privé appelé ici Nolli (en référence au plan Nolli du 18e siècle). Ce travail s’articule autour d’une réflexion sur la « ville » et l’échelle urbaine: le contrôle d’une parcelle, la planification spatiale, la gestion des flux, l’examen des interactions au sein du quartier, la projection de l’expérience de l’individu au sein de la ville.
La parcelle qui nous a été attribuée est à l’extrémité de la ville, ce qui nous a amené à réfléchir à l’importance de la nature en périphérie des villes. Nous avons donc cherché à jouer avec la densité bâtie et la densité non-bâtie. Cela s’est traduit par un quartier végétalisé dont 50% est destiné à la densité construite et 50% au végétal. Ce dernier prend différentes formes, comme un parc laissé libre, des vergers, des jardins, etc, dont certains sont privés, d’autres collectifs, et d’autres publics. Le parc naturel témoigne de la présence de la forêt aux alentours. Un élément structurel est apparu lors du dessin, les serres, qui permettent de faire le lien entre le non-bâti végétal et le construit. Cela fait entrer le côté horticole de notre quartier à l’intérieur même du bâtiment.